L’emprisonnement et ses méfaits

Il y a des prisons dans tous les pays du monde. Les décideurs et les administrateurs doivent accepter leur existence et ne pas essayer de leur trouver des alternatives. Cependant  il ne faut pas penser que l’emprisonnement est une forme naturelle de punition allant de soi. Dans de nombreux pays, l’incarcération comme forme de punition est relativement récente. Elle peut être étrangère à des traditions culturelles locales.  Depuis des millénaires, elles ont recours à d’autres moyens de faire face à la délinquance. Ainsi, l’emprisonnement est contre-productif pour la réadaptation et la réinsertion des personnes accusées de délits mineurs et certaines populations vulnérables.

Par conséquent la détention soulève de nombreuses questions qui relève du domaine social. Souvent le détenu n’est pas le seul touché par la sanction. La famille aussi subit des effets subsidiaires comme la détérioration de sa situation économique et la rupture affective. Quant à l’emploi, l’ex-détenu éprouve des difficultés insurmontables. La conjoncture actuelle et le chômage aggravent les difficultés de réinsertion. Il faut donc alléger les stigmates et les effets pervers de la détention.

On note également quatre groupes importants pour lesquels l’emprisonnement a des effets particulièrement néfastes : 
– les enfants
– les consommateur de drogues
– les malades mentaux
– les femmes.

Par conséquent la réforme de la législation carcérale est inévitable et des alternatives deviennent  évidentes comme garder les enfants en dehors du système de justice pénale.

Depuis sa création, l’Association Jean de la Lune propose aux détenus des ateliers d’animation de marionnettes.  L’administration pénitentiaire nous contacte régulièrement  pour organiser des évènements. Nous contribuons ainsi au  bien être de cette population stigmatisée.

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